La physalie est une méduse pélagique extrêmement urticante. Son aire de distribution est habituellement limitée aux mers tropicales. Sa présence sur nos côtes est rare.
Sa vessie gonflée d’air lui permet de flotter et de naviguer, poussée par les courants et les vents.
D’autre baigneurs l’ont remarqué. Leur réaction immédiate et instinctive laisse peu d’espoir quant à la survie de cette magnifique voyageuse des mers chaudes.
Il faut les comprendre : l’animal est connu pour les brûlures graves et les risques de noyade par état de choc qu’il inflige souvent aux baigneurs des mers tropicales.
Mais un animal dangereux mérite t-il pour autant de mourir ? Nous pensons que non et nous décidons de l’accompagner prudemment jusqu’à l’eau pour qu’elle reprenne son voyage.
Nous détruisons déjà tellement de vies... par négligence, par ignorance, par cruauté, par appât du gain...
Alors en sauver une, si c’est possible, pourquoi pas ? Et une vie en vaut bien une autre, alors pourquoi pas celle là ?
Précision : la Physalie n’est pas une méduse, bien qu’elle vienne de la même famille des Cnidaires, mais un Siphonophore.
Wiki : Les siphonophores sont un ordre d’organismes zooplanctoniques de l’embranchement des cnidaires qui vivent en colonies dans les profondeurs abyssales et peuvent atteindre une quarantaine de mètres de long. Ces cnidaires des eaux chaudes sont composés de milliers d’individus, qui vivent en colonie arrangée en chaîne, chacun des membres étant morphologiquement et fonctionnellement spécialisés dans des taches différentes (propulsion, reproduction, chasse, etc.). Les scientifiques pensent qu’il s’agit d’un superorganisme unique.
Ce qui nous inquiète beaucoup, c’est que c’est un animal que l’on ne trouve généralement que dans les eaux chaudes...
...mais fin juillet, un grand nombre a été aperçu sur les côtes landaises. Réchauffement de l’eau ? A vérifier...